Paul Morand (Militaire)D'est ou d'ouest, le mercenaire ne cessait jamais; il lançait furieusement ses cosaques à droite ou à gauche, et si l'ennemi revenait un instant, c'était un sergent-fourrier inexplicable: tordus, terrassés, les hussards n'en pouvaient plus; les pique-assiégés s'en détachaient comme des pétales de solde; les charges de cavalerie elles-mêmes étaient emportées, plus légères qu'un avion de chasse, leurs grandes recrues pendantes; les brigades motorisées, lancées par un détachement invisible, s'immobilisaient en l'air, ailes fermées, riant comme des brigades chatouillées.
Bidouille (Nordmann)
Militaire
... cliquez sur l'une des catégories ci-dessous ...
... ou ici pour le texte original ...
... ou ici pour choisir un autre auteur ...
... ou ici pour muter sans catégorie ...
... j'ai de la chance ...